Demandez une bourse, un logement, c’est le moment !

Dès le 15 janvier 2013, vous pourrez remplir votre Dossier Social Étudiant (DSE) depuis le site du CNOUS ou du CROUS. Vous aurez jusqu’au 30 avril pour le remplir en ligne.

Le DSE est obligatoire pour pouvoir prétendre à une bourse et/ou un logement du CROUS. Pour gagner du temps, munissez-vous de votre carte d’étudiant et d’un avis d’imposition (sur le revenu) de vos parents, afin de renseigner le champs « Revenu Brut Global ». Si vous êtes déclarés indépendant de vos parents, vous devrez bien sûr fournir les renseignements de votre propre avis d’imposition. Avant de remplir le DSE, si vous demandez un logement, il est préférable de connaître l’académie dans laquelle vous étudierez l’année prochaine afin de pouvoir effectuer le choix de vos préférences.

Après avoir rempli le DSE, en cas d’évolution de votre projet de formation ou de votre situation familiale, n’hésitez pas à modifier votre dossier numérique ou lorsque ce n’est plus possible, à contacter directement votre CROUS.

Votre DSE est instruit par le CROUS du lieu de résidence, si vous changez d’académie il sera transféré vers votre nouveau CROUS. Après la constitution numérique du DSE, vous recevrez, au plus tard début juillet, une notification provisoire d’attribution de bourse.

ATTENTION : c’est votre inscription administrative dans l’établissement qui permettra de valider votre attribution de bourse.

En cas de question ou de problème, envoyez un mail à questionssociales[at]unecd.com*

*remplacer [at] par @

Téléthon : Belle mobilisation des étudiants

Cette année encore, les étudiants en chirurgie dentaire ont montré leur générosité en étant au rendez-vous du Téléthon. Dans chaque ville, des animations, des ventes de produits bucco-dentaires voire des soirées au bénéfice du Téléthon ont été organisées par les associations. Au 8 décembre 2012, la collecte réalisée par ces associations atteint la somme de 7 600 €. Au total, les associations du réseau de la FAGE ont permis de récolter 325 000 €, battant le record de 2011 de plus de 45 000 €. Cette somme a été dévoilée en direct sur le plateau de France 2 par les représentants associatifs de chaque filière et de chaque ville, avec l’animation de la fanfare des étudiants de Montrouge.

 

Réseaux de soins : Qu’est ce que c’est ?

Qu’est-ce qu’un réseau de soins ?

Un réseau de soins est un ensemble de professionnels de santé, d’établissements de santé ou de service de santé avec lequel les mutuelles ont instauré des différences de remboursement de diverses prestations, à condition que l’adhérent choisisse d‘être pris en charge par un de ces membres du réseau.

Ces professionnels ou ces établissements ont conclu un contrat comportant des obligations en matière d’offre de soins.

En clair, ce réseau vise à permettre aux mutuelles de mieux rembourser leurs adhérents, et est donc destiné à autoriser les mutuelles à conditionner ce niveau du remboursement complémentaire au professionnel qui effectue l’acte.

Réseaux de soins : ce n’est pas nouveau !

Comme les réseaux de réparateurs (assurances), les réseaux de mutuelles ne sont pas des éléments nouveaux.

En effet, depuis de nombreuses années, il existe des protocoles permettant l’amélioration de remboursements aux adhérents de mutuelles. C’est le cas en chirurgie dentaire :

? 1999 : Protocole MGEN et CNSD.

? 1996 : Protocole MFP et CNSD,

C’est le cas dans d’autres domaines de santé également :

? 2008 : avec l’optique,

? A partir de 2013 : avec l’audioprothésie.

 

Grâce à ces réseaux, les mutuelles et assurances complémentaires souhaitent encadrer les tarifs de prises en charge des soins de santé. Pour la chirurgie dentaire, elles souhaitent faire bénéficier à leurs adhérents d’un « annuaire » de cabinets de chirurgiens-dentistes avec des prestations, une qualité et des fourchettes de prix de traitements prothétiques portés à leur connaissance, et pour lesquels la prise en charge sera améliorée ; et donc un meilleur remboursement.

Mutuelles et complémentaires santé : QUID…

Il convient de distinguer les mutuelles (VRAIES mutuelles), des assurances complémentaires santé (nommées, à tort, mutuelles). Une mutuelle est soumise au Code de la Mutualité ; alors qu’une complémentaire santé, régie par des assureurs privés, est soumise au Code des assurances.

L’objectif commun de ces deux entités, est de prendre en charge la part complémentaire des dépenses de santé (ce que l’on nomme le ticket modérateur) et les dépenses concernant les médicaments, les actes ou les frais de prothèses dentaires ne faisant pas l’objet d’une prise en charge par l’Assurance maladie.

Une mutuelle est un organisme à but NON lucratif ; c’est une société de personnes et NON de capitaux. Elle permet un système de solidarité, d’entraide et de prévoyance tout au long de la vie. Elle agit dans l’intérêt de ses membres. Les mutuelles les plus connues sont : la MGEN (Mutuelle Générale de l’Education Nationale), la MNH (Mutuelle Nationale des Hospitaliers), la MFP (Mutuelle de la Fonction Publique), la Mutuelle Générale (La Poste et France Télécom, historiquement), la MNT (Mutuelle Nationale Territoriale des agents territoriaux), etc.

Une assurance de complémentaire santé est un organisme dirigé par une compagnie d’assurances. Elle agit donc par rapport à un risque ; c’est une société de capitaux, la distinguant ainsi d’une mutuelle qui est régie par un système exclusivement participatif. Les assurances de complémentaire santé connues sont : MACIF, MAAF, GAN, GROUPAMA, etc.

 

CAS CONCRET : un patient consulte son dentiste, et une couronne fixée est indiquée.

La couronne est en honoraires libre ; la base de remboursement de la sécurité sociale est calculée sur la base du « tarif de responsabilité » de 107,50 euros. Comme le taux de prise en charge Sécurité Sociale est de 70%, le montant remboursé par celle-ci sera de 75,25 euros ; le ticket modérateur, pris en charge par la mutuelle ou la complémentaire santé, s’élèvera donc à 32,25 euros.

De plus, la part complémentaire (située au delà de la base de remboursement ), est la différence entre le montant effectivement déboursé (prix de la prothèse facturée par le dentiste) et la base de remboursement de la sécurité sociale (107,50 euros). Cette part complémentaire sera, en fonction du contrat d’assurance complémentaire santé (mutuelle ou complémentaire santé), plus ou moins prise en charge ; cette prise en charge sera fonction d’un pourcentage du tarif de responsabilité.

Réseaux et assurances : Analogie…

Ce type de réseau existe déjà dans le domaine des assurances automobiles…
Depuis des dizaines d’années (depuis 1967 pour la MAIF), en cas de sinistres, l’assuré peut faire appel, pour les réparations des dommages, à un réseau de réparateurs de son assurance.

? Pas d’avance d’argent (hormis franchise),
? Réparations de « qualité »,
? Mise à disposition d’une voiture de remplacement,
? Avantages « bris de glace »,
? ETC.

Réseaux de mutuelles : Réseaux OUVERTS et réseaux FERMES…

Un réseau de mutuelle est dit OUVERT (cas du réseau du protocole CNSD-MGEN), lorsqu’il est ouvert au professionnel qui en fait la demande, dès lors que celui-ci respecte les conditions fixées par le gestionnaire du réseau. Il accueille tous les praticiens qui acceptent de ne pas dépasser un certain plafond de prix par produit et qui s’engagent sur une liste de bonnes pratiques.

Un réseau est dit FERME ont un nombre restreint de praticiens agréés, avec des conditions tarifaires souvent plus strictes, et donc des prix encore moins chers pour les patients. Cela peut constituer une contrainte car l’adhérent doit se rendre chez un de ces praticiens agréés (dont la liste lui est fournie, avec un nombre limité par ville). Il reste bien sûr libre d’aller chez un autre chirurgien dentiste, mais il ne pourra pas bénéficier des tarifs préférentiels négociés.

Actualités de ces réseaux de mutuelles :

Le débat des réseaux de mutuelles revient sur les tables de discussions parlementaires et ministérielles.

En effet, l’accord MGEN et CNSD, déjà existant et concernant 65 % des chirurgiens dentistes, a été remis en question le 18 Mars 2010, par la Cour de Cassation, suite à la plainte d’un patient adhérent à la MGEN qui avait été pris en charge par un chirurgien-dentiste n’ayant pas adhéré au protocole MGEN – CNSD ; ce patient n’a donc pas bénéficié du remboursement « optimal » de la MGEN.

La Cour de Cassation affirme qu’une « telle différence dans le niveau des prestations servies, n’est fonction ni des cotisations payées, ni de la situation de famille des adhérents », et que donc la MGEN est en contradiction avec l’article L.112-1 alinéa 3 du Code de la Mutualité.

Les mutuelles veulent donc que le législateur intègre, dans la Loi (proposition de Loi n°296, dit projet Le Roux, modifiant l’article L. 112-1 du Code de la Mutualité), ce principe de réseaux de soins, afin de rendre légal ce qui est déjà existant ; et ainsi d’éviter d’éventuelles jurisprudences pouvant à terme, compromettre cette organisation.

La proposition de Loi n°296 est la suivante : « Les mutuelles ou unions peuvent toutefois instaurer des différences dans le niveau des prestations lorsque l’assuré choisit de recourir à un professionnel de santé, un établissement de santé ou un service de santé membre d’un réseau de soins ou avec lequel les mutuelles, unions ou fédérations ont conclu un contrat comportant des obligations en matière d’offre de soins ».

En somme : si ce type de réseaux se généralise…

Références :

? Protocole d’accord M.F.P. – C.N.S.D. , concernant l’amélioration de l’accès aux soins dentaires, signé 1996 avec la MFP, en 1999 avec la MGEN ; et unifié au 1er Janvier 2005.

? Article L. 112-1 du Code de la Mutualité,
? Pourvoi n° T 09-10.241 de l’Arrêt de la Cour de Cassation en date du 18 Mars 2010,
? Loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (HPST), modifiée par la « Loi Fourcade « en 2011.

? Décision n° 2011-640 DC du 4 août 2011 du Conseil constitutionnel, revenant sur l’article 22 de la « Loi Fourcade ».

? Proposition de Loi n°296, visant à permettre aux mutuelles de mettre en place des réseaux de soins,
? Communiqué de Presse du groupe MGEN/Istya et Harmonie Mutuelles

CROUS : un projet qui convainc

Du 19 au 30 novembre, les étudiants étaient appelés à élire leurs représentants aux Conseils d’administration des CROUS (Centre Régional des Oeuvres Universitaires et Scolaires).

À cette occasion, l’UNECD et le réseau de la FAGE ont porté un projet progressiste et réaliste afin d’améliorer la condition sociale étudiante. Les associations étudiantes de l’UNECD ont souhaité mettre en perspective leurs actions quotidiennes avec un projet électoral ; le projet d’une jeunesse qui s’engage indépendamment des partis politiques et des syndicats professionnels afin de définir la société qu’elle souhaite.

Partout en France, les étudiants ont accordé leur confiance à un programme ambitieux, à des candidats motivés, engagés et formés et à une organisation qui est la seule à choisir avant toute chose l’intérêt des étudiants et de la jeunesse.

La FAGE pourra à présent compter sur 70 élus issus d’associations de son réseau pour défendre les étudiants au quotidien. Le réseau de la FAGE réalise là un score historique qui confirme la forte progression des dernières élections CNESER (Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche).

Indéniablement, la FAGE est l’organisation qui aujourd’hui porte les attentes d’une jeunesse inquiète et en manque de représentation efficace et indépendante.

Cette campagne a été l’occasion pour la FAGE de porter sur les campus son projet de réforme du système d’aides sociales à destination des étudiants. Alors qu’à la demande des organisations étudiantes le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a annoncé il y a quelques mois l’ouverture de négociations, la FAGE demandera la mise en place de l’Aide Globale d’Indépendance (AGI) pour plus de justice sociale. Cette proposition a été plébiscitée par les étudiants et reprise par le comité de pilotage des Assises de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Le développement des AGORAÉ, l’arrêt de l’augmentation annuelle du prix du ticket RU, le cautionnement solidaire, la collocation en cité U, la construction de logements étudiants, le CROUS guichet unique des aides sociales étudiantes, sont autant de propositions de la FAGE qui doivent maintenant trouver un écho dans les politiques de jeunesse mises en place par le gouvernement.

La FAGE, consciente de la responsabilité qui lui incombe saura faire entendre la voix des étudiants, une voix progressiste, indépendante et humaniste.

La FAGE attend du gouvernement qu’il réponde aux attentes de la jeunesse et qu’il en fasse une priorité dans les actes. 

Point sur la fac privée de Toulon

Quelques actualités à propos de la fac privée de Toulon.

Dessin Deligne ©Var Matin

Tout d’abord, une motion sur le sujet a été déposée lundi 19 novembre par les élus du réseau de la FAGE au Conseil National de l’Enseignement Supérieur Et de la Recherche, et a été approuvée. Vous la trouverez en fin de page, elle reprend les grandes lignes de notre communiqué de presse de la semaine dernière.

D’autre part, dans la profession, l’Ordre National des Chirurgiens Dentistes, la Conférence des Doyens en odontologie et les 3 syndicats représentatifs des chirurgiens dentistes dénoncent la situation. La conférence des doyens a envoyé au ministère un courrier commun avec les autres conférences de doyens de santé (comme nous l’avons également fait il y a plus de deux semaines). L’Ordre en fait la Une de sa « Lettre » à paraître, et publie un article dans lequel l’UNECD est interviewé.

La mission des formations de santé de la DGESIP, administration du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, est également mobilisée sur le sujet, et a monté un dossier récapitulant les différents textes pouvant s’appliquer à l’établissement. Le rectorat de Nice, la CPU (conférence des présidents d’université) et bien d’autres nous ont également fait part de leur travail sur le sujet.

Le point fort des différents éléments est vraiment le fait que nous n’avons toujours pas d’information claire sur la légalité de l’établissement. Entre autres, de fortes questions se posent encore par rapport aux stages cliniques, dont la réalisation en France paraît bien délicate, et qui pourraient mettre en péril la survie de l’école s’ils venaient à se faire au Portugal. La demande a été clairement faite au ministère en charge de la santé de refuser que ces étudiants puissent soigner des patients sur le sol français.

En conclusion, l’ensemble des étudiants et de la profession sont mobilisés et ne comptent pas laisser se développer cette entreprise. Les investigations demandant du temps, nous ne pourrons malheureusement pas avoir des réponses immédiates … mais au vu du lobbying de l’ensemble des acteurs sur le sujet nous attendons tout de même des éléments de réponse à communiquer aux étudiants au plus vite !

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Motion déposée par la FAGE au CNESER du lundi 19 novembre 2012

Le 12 novembre 2012, l’Université de Fernando Pessoa (UFP) a ouvert ses portes à Toulon. Il s’agit d’une antenne en France de l’université du même nom domiciliée à Porto au Portugal. Sous couvert des dernières directives européennes l’UFP France revendique le droit de dispenser à Toulon des formations de santé en particulier en pharmacie, en orthophonie et en odontologie ouvertes aux étudiants français.

??Pour le CNESER, cet établissement à caractère privé va à l’encontre du principe même d’équité de l’enseignement supérieur prôné et défendu par l’ensemble de la communauté universitaire.?Via le caractère privé de l’établissement, le coût des formations s’élèvera jusqu’à 9500 euros par an ce qui va à l’encontre du Service public d’enseignement supérieur.

De plus l’UFP France détourne directement le système français des formations de santé. En effet, ces cursus sont soumis à une régulation des étudiants en lien avec les besoins de santé publique et les capacités d’accueil en stage des étudiants.?Se pose inévitablement la question de la qualité d’une formation dont la pratique et la clinique seraient décorrélées alors qu’elles sont indispensables aux étudiants en santé.

L’inquiétude est d’autant plus forte que l’Université de Fernando Pessoa portugaise est décriée au Portugal pour la qualité de ses diplômes. De nombreuses zones d’ombre demeurent quant aux raisons politiques qui ont conduit l’établissement à s’installer dans la ville de Toulon.

Le CNESER dénonce ce système de concurrence, qui vient remettre en question l’égalité d’accès aux formations.

??Le CNESER demande que les pouvoirs publics mettent en oeuvre les moyens nécessaires afin d’aboutir à l’avortement de cet établissement et rappelle son attachement à un enseignement supérieur accessible à tous.

Le CNESER demande à la suite d’une enquête conjointe du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et du Ministère de la Santé des explications sur une telle implantation.

??Le CNESER souhaite entendre à ce sujet les autorités locales délégataires de l’état que sont le Recteur de l’académie de Nice-Toulon et le Directeur de l’ARS.

??Le CNESER rappelle son attachement à l’enseignement supérieur public et s’indigne de telles installations d’établissements étrangers privés sur le sol français.