Téléthon 2011

Comme chaque année, les étudiants en chirurgie dentaire ont fait preuve de solidarité et se sont mobilisés en masse les 3 et 4 décembre derniers.

Aux quatre coins de la France, les étudiants des 16 facultés ont mené différentes actions parfois pendant toute la semaine précédant l’évènement : vente de gâteaux, de dents en savon, d’arcades dentaires en chocolat ou encore de brosses à dents et de dentifrices fournis par les Laboratoires GABA, dépistages en collaboration avec l’UFSBD, tombolas, stands de maquillage, de jeux… Seuls ou en collaboration avec des étudiants d’autres filières, ils ont su faire preuve d’initiative et de motivation pour récolter un maximum de dons !

Pour cette 25ème édition du Téléthon, l’ensemble des 16 associations qui constituent l’Union  Nationale des Etudiants en Chirurgie Dentaire a permis de récolter 11 692, 26 € de dons !!

Cette démarche s’inscrit bien sûr dans celle de la mobilisation générale étudiante puisque l’ensemble du réseau de la FAGE (Fédération Générale des Associations Etudiantes) a collecté une somme de plus de 284 000 € !!

L’UNECD tient à remercier l’ensemble des étudiants qui se sont mobilisés pour cette cause, rendez-vous en décembre 2012 !!



En chirurgie dentaire, l’entrée à l’université coûte 3400 euros

Communiqué de presse du 02 octobre 2012 – version PDF

 

En chirurgie dentaire, l’entrée à l’université coûte 3400 euros

 

Les études de chirurgie dentaire comprennent une large part de Travaux Pratiques (TP), permettant aux étudiants de s’entrainer sur des simulateurs avant de soigner des patients. Du matériel pédagogique est nécessaire afin d’effectuer ces TP : rotatifs, modèles en résine, outils divers, fraises, films radios, articulateur, matériel jetable ou périssable…

Aujourd’hui, 13 des 16 unités de formation et de recherche (UFR) de chirurgie dentaire du pays demandent aux étudiants l’achat de tout ou partie de ce matériel, sans quoi il est strictement impossible de suivre le cursus. L’investissement dans ce matériel, pour 80% des étudiants entrant en deuxième année (première année suivant la première année commune aux études de santé – PACES), variera ainsi entre 330 et 3400 euros en cette rentrée 2012 (pour un étudiant non boursier) : 

Bordeaux 380€   Nantes 750€
Brest 0€   Nice 750€
Clermont-Ferrand 600€   Paris V 0€
Lille 1400€   Paris VII 800€
Lyon 994€   Reims 1250€
Marseille 250€   Rennes 0€
Montpellier 3400€   Strasbourg 1900€
Nancy 400€   Toulouse 330€

 Ces frais s’ajoutent à ceux :

Dans une liberté la plus totale, de plus en plus d’UFR se déchargent de la gestion de ce matériel, et la situation empire à chaque rentrée. Les UFR disent ne plus pouvoir prendre à leur charge le coût de ce matériel, et demandent tout simplement aux étudiants de mettre la main à la poche.

Il est inacceptable et indécent que de telles pratiques existent au sein de l’université française, service public de l’enseignement. Les droits d’inscription des études d’odontologie sont fixés annuellement par voie réglementaire, et ils doivent représenter la seule dépense universitaire obligatoire des étudiants. Les UFR ne doivent plus avoir la possibilité de se décharger de ces frais qui font partie intégrante de leurs missions, la logique uniquement comptable de certaines universités ne devant pas leur faire oublier leur mission première.


Une sélection inacceptable par l’argent s’installe progressivement dans nos études
, sans aucun contrôle : des étudiants de PACES choisissent leur UFR de deuxième année en fonction du montant de ses frais pédagogiques, pendant que d’autres renoncent tout simplement aux études de chirurgie dentaire pour ces raisons.

L’UNECD est en discussion constante sur le sujet avec la conférence des doyens d’odontologie, et a déjà alerté la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale ainsi que ses ministères de tutelle. Dans le cadre des Assises de l’Enseignement Supérieur, des contributions territoriales sur le sujet seront également transmises par notre réseau. Il est désormais urgent que chacun y mette de la volonté, et qu’une solution pérenne soit réfléchie avec l’ensemble des acteurs.

L’UNECD, membre de la FAGE, veillera à ce que la situation ne soit pas minimisée et mise de côté. Nous ne pouvons accepter l’instauration d’une telle sélection par l’argent au sein même de l’université française.

 

Contacts Presse 

Charles-Edouard Poirier Président06.42.65.76.08 – president@unecd.com
Gauthier Dot Vice-Président en charge de l’Enseignement Supérieur06.06.61.16.27 – vpenseignement@unecd.com

NON à l’augmentation du Numerus Clausus en Chirurgie Dentaire

Communiqué de presse du 16 décembre 2011 – version PDF

 

NON à l’augmentation du Numerus Clausus
en Chirurgie Dentaire

 

L’Union Nationale des Etudiants en Chirurgie Dentaire (UNECD), représentative des étudiants en chirurgie dentaire (odontologie), s’inquiète vivement d’une augmentation du Numerus Clausus (NC) en odontologie. Cela fait suite à l’annonce de l’augmentation de ce dernier pour les étudiants en médecine et aux propos du Professeur Thuillez, conseiller de Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé.

L’UNECD rappelle qu’elle est, depuis plusieurs années maintenant, vivement opposée à toute augmentation du NC en odontologie à moyens constants.

Cependant, nous avons pu assister ces dernières années à une augmentation du NC sans aides particulières, engendrant une diminution drastique des moyens pédagogiques dans nos études, avec :

  • Du côté universitaire, une augmentation des effectifs étudiants dans plusieurs UFR, non compensée par l’évolution des moyens pédagogiques. Ce qui s’est par exemple traduit par une chute de la proportion d’enseignants titulaires, d’attachés et d’assistants, et par des Travaux Pratiques (TP) en nombre réduit ou effectués dans des conditions précaires.
  • Du côté hospitalier, une réduction globale des heures passées à travailler « au fauteuil », c’est-à-dire auprès des patients. En effet, certaines vacations hospitalières ont été purement et simplement supprimées, pendant que d’autres passaient d’une activité exercée en monômes à des vacations par binômes voire trinômes. Dans ces conditions, il est bien souvent difficile pour les étudiants de trouver leur place auprès du patient et d’apprendre leur métier comme ils le devraient.

L’UNECD tient à rappeler que les études de chirurgie dentaire sont construites sur un exercice pratique, à la fois universitaire et hospitalier, extrêmement important. Cet exercice est nécessairement dépendant du nombre de postes de TP et de fauteuils cliniques, qui doivent donc évoluer dans le même sens que le NC. La réussite de l’exercice professionnel futur en dépend.

Sans évolution des moyens accordés aux UFR et aux centres de soins d’odontologie, il n’est donc absolument pas acceptable de subir une vague supplémentaire d’augmentation des effectifs.

L’UNECD est cependant également sensible à la question de la répartition de l’offre de soins sur le territoire, qui d’après les dernières études n’est pas améliorée par l’augmentation du nombre de praticiens formés dans les UFR. Nous réitérons ainsi notre volonté forte de travailler avec tous les intervenants sur le sujet des mesures incitatives, en communiquant sur celles déjà existantes, et en participant à des réflexions sur la création de nouvelles. A ce propos, nous nous étonnons toujours de l’absence de bourses pour les étudiants en odontologie prêts à s’engager à exercer dans des zones en demande de soin, comme cela existe pour les étudiants en médecine.

Nous pensons que ce sera par le biais de ces incitations qu’une solution à la démographie sera trouvée, et non en augmentant aveuglement et hasardeusement le numerus clausus.


Contacts Presse :

  • Charles-Edouard Poirier – Président de l’UNECD
    president@unecd.com – 06.42.65.76.08
  • Gauthier Dot – Vice-Président de l’UNECD, en charge de l’Enseignement Supérieur
    vpenseignement@unecd.com – 06.06.61.16.27