Indemnité kilométrique

renault-lapins-cretins-thumbhomeBonne nouvelle pour les étudiants en chirurgie dentaire ! Désormais, tous les stages réalisés à plus de 15 km de votre UFR et de votre domicile seront dédommagés par une indemnité forfaitaire de 130€ par mois.

Elle est valable aussi bien pour les stages hospitaliers que pour les stages ambulatoires (stages actifs).

Pour en bénéficier, prenez contact avec la direction des affaires médicales de votre CHU. Certaines villes ont déjà des formulaires de disponibles.

Ci-joint les textes de loi : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000028714144

Pour plus d’informations : contact@unecd.fr ou auprès du délégué UNECD de votre faculté.

Actualité CLESI

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Le 14 mars 2014 a été un jour mémorable dans l’histoire de la représentation étudiante ! Il s’agit de la plus grosse mobilisation dentaire depuis la grève de 1998, traduisant la gravité de la situation.

Plus de la moitié des étudiants en chirurgie dentaire sont venus à Paris pour réclamer la fermeture immédiate du CLESI. Plus de 3000 étudiants ont hurlé devant les portes du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche afin de manifester leur colère vis à vis la honte que représente le CLESI pour l’enseignement supérieur français.

Le moment le plus fort de cette manifestation a été notre entretien avec les représentants du Sénat et du Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche, où nous avons relayé vos revendications. Lors de ces entrevues, le Gouvernement a tenu à nous rappeler les actions en cours pour la fermeture du CLESI. Le 22 juillet 2013, l’article 68 de la loi Fioraso a été promulgué afin d’encadrer l’enseignement des professionnels de santé. Une plainte comportant 17 chefs d’accusations a été déposée contre cette école privée. Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et le Ministère de la Santé, soit l’État français, reconnaissent et considèrent le CLESI comme une escroquerie !

Un projet d’arrêté nous a été proposé. Selon ce dernier, tous les établissements privés dispensant des enseignements de santé devront être agrémentés conjointement par les ministères chargés de l’enseignement supérieur et de la santé afin de dispenser une formation médicale.

Aujourd’hui, soit plus d’un mois après notre mobilisation, cet arrêté n’a toujours pas été promulgué et nous sommes sans réponse des ministères malgré nos nombreuses demandes.

Devrons-nous à nouveau faire trembler les murs du ministère pour avoir une action concrète de la part des pouvoirs publics? Devrons-nous voir une nouvelle génération d’étudiants en échec de la Paces se faire dépouiller pour un diplôme non agrémenté par l’Etat français ?

L’UNECD reste vigilant et attentif à l’évolution de ce dossier. Nous ne crierons victoire qu’une fois les portes du CLESI fermées.

Le CLESI, ça doit finir!

L’UNECD appelle tous les étudiants en dentaire de France à venir manifester le 14 mars 2014 à Paris. La majorité des étudiants ont déjà répondu présents. En effet, nous tenons notre formation hospitalo-universitaire basée  sur la science, une formation par et pour la recherche qui permet à notre profession d’évoluer au cours du temps.  De même, nous sommes une filière universitaire, accessible à tous quelque soit le niveau social dont sont issus les étudiants.

Or la création du CLESI, nous ramène 30 ans en arrière avec des cours dispensés par des enseignants qui sont certes praticiens mais qui ne sont pas chercheurs. Nous ne pouvons le tolérer. L’enseignement en France se doit de répondre à un minimum de sérieux et être contrôlé par les instances ministérielles. Le CLESI comme toute école privée institue un système à double vitesse fondée non sur le mérite mais sur l’argent et perpétue les inégalités sociales. Sans oublier qu’il profite des failles du système réglementaire Européen pour contourner le numerus clausus et l’accès classique aux études dentaires en France.

En 2013, la loi Fioraso à insérer des dispositions permettant d’encadrer les structures d’enseignements supérieures privées. Le CLESI ne se reconnaît pas dans cette loi en prônant une non rétroactivité de la loi, et ainsi, voudrait jouir d’un monopole du marché de l’enseignement privée en France . Ceci est inacceptable !

Ce n’est pas seulement l’état actuel du CLESI que nous dénonçons mais ses allures d’arnaques à grande échelle qu’elle revêt depuis ses origines. Une honteuse promesse de formation de 5 ans en France avec délivrance d’un diplôme portugais, une usurpation scandaleuse du titre d’Université, un programme d’enseignement qui ne cesse de se moduler… L’UNECD et toute la profession dentaire exigent une fermeture immédiate du CLESI ! Nous n’accepterons pas de délais supplémentaires.

D’autant plus, qu’une nouvelle école vient d’ouvrir ses portes depuis le début du mois et dont le siège sociale est à Neuilly. Nous avons eu la curieuse surprise d’apprendre que l’ISEEP (http://www.iseep.fr) propose des enseignements privées pour plusieurs métiers de la santé. Elle aussi aurait un partenariat avec l’Université Fernando Pessoa de Porto.

Sécurité sociale étudiante : Vite le changement !

                           Depuis les années 1970, deux réseaux de mutuelles étudiantes délèguent la sécurité sociale pour les étudiants : c’est le régime obligatoire de l’assurance maladie. Il existe un réseau national, la LMDE, et un réseau régional (emeVia, Vittavi). 


En plus de rembourser la part obligatoire des différents soins de santé, ces 2 structures proposent à grand renfort de communication des produits 
complémentaires facultatifs : Ce sont les mutuelles  étudiantes

 

                           Alors qu’on pourrait penser que la concurrence profite aux étudiants, c’est l’effet inverse qui se produit, car la sécurité sociale étudiante est proposée au même prix et pour les mêmes prestations, selon un accord avec l’assurance maladie (CNAM).En échange, la CNAM reverse une cinquantaine d’euros par affilié pour la gestion… Et quelle gestion ! 


Ce que chacun a pu constater sur son campus a été étudié par la Cour des Comptes, le Sénat et une association de consommateurs. Voici ce qu’ils mesurent :

  • 55 % des appels reçus par les mutuelles étudiantes ne sont pas traités
  • 33 % des étudiants n’ont pas reçu leur carte vitale au 31 décembre suivant la rentrée
  • 25 % des étudiants ignorent que la complémentaire santé n’est pas obligatoire
  • 47,7 % des étudiants estiment que les mutuelles ont trop insisté pour vendre leur complémentaire santé

Vous trouvez ça normal?

L’UNECD et le réseau des associations étudiantes de la FAGE demande la fin de la délégation du régime de sécurité sociale aux mutuelles étudiantes et propose la création d’une branche étudiante au sein de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM).

Une carte vitale rapidement délivrée, des soins remboursés sans délai, une caisse facilement joignable, c’est ce que les étudiants sont en droit d’exiger pour leur santé !

=> Lire la lettre ouverte de la FAGE sur la mutualité étudiante