Le 27 novembre 2014, le Conseil National de l’UNAPL (Union Nationale des Professions Libérales) décidait d’appeler l’ensemble des professions libérales à s’unir et manifester à Paris le 22 janvier 2015. Un second appel qui faisait suite à celui du 30 septembre 2014, relatif au rapport de l’Inspection Générale des Finances. [voir l’article du 20 septembre 2014 de l’UNECD ]
Cette journée de mobilisation qui visait au départ le projet de loi « pour la croissance et l’attractivité » dite « loi Macron », s’est étendue au fil de l’actualité à d’autres projets de loi, notamment la loi Santé (projet de loi consultable ici ).
L’UNAPL, en accord avec ses organisations membres, a choisi de « reconsidérer les moyens de son action » et a décidé « de surseoir à manifester le 22 janvier ».
En effet, le contexte actuel a été fortement sensibilisé, dû aux événements tragiques qui ont touché l’ensemble de la population la semaine dernière.
L’UNECD est consciente des efforts de mobilisation et d’organisation dont a fait preuve son réseau, aux côtés des professionnels, et salue la réactivité de ses administrateurs et de ses étudiants.
Cependant, le report de la manifestation ne signifie pas que nous abandonnons le combat, ni que rien ne se passera, au contraire !
En effet, « Le gouvernement n’en a pas pour autant renoncé à ses projets législatifs. L’action se poursuivra sous d’autres formes, afin que la ministre de la santé prenne en compte nos demandes et réécrive son projet de loi de santé. ». Ainsi, les nombreux chirurgiens-dentistes qui avaient prévu de participer à cet événement sont appelés à tout de même « garder leurs cabinets fermés le 22 janvier 2015 ».
Du côté de l’UNAPL, la journée de mobilisation nationale se transformera en journée d’action aussi bien dans la capitale, où elle « prendra la forme d’une conférence de presse […] aux portes de Bercy » et où « une délégation de l’UNAPL demandera ensuite à être reçue par le Ministre de l’Economie », qu’au niveau régional et départemental où « les UNAPL locales iront en délégation déposer une motion dans les préfectures ».
Enfin, des lettres de demande de soutien seront envoyées au « élus parlementaires et locaux de tous bords ».
Le combat continue donc, et l’UNECD veillera au suivi de ces dossiers afin que son réseau soit toujours informé et prêt à se mobiliser.
Sources :
– http://www.unapl.fr
