Stage actif de T1 : consensus sur les solutions de demain

Les 27 et 28 Juin derniers ont eu lieu les premières Journées Nationales du Stage Actif, au sein de l’Unité de Formation et de Recherche (UFR) d’Odontologie de Clermont-Ferrand, auxquelles l’Union Nationale de Etudiants en Chirurgie Dentaire participait.

Etaient également présents des enseignants de Paris et Lille, le secrétaire de la Conférence des Doyens et Directeur de l’UFR d’Odontologie de Montpellier, le Secrétaire National de l’Ordre National des chirurgiens dentistes, des représentants des trois syndicats de la profession (UJCD, CNSD et FSDL), de nombreux maîtres de stage de la France entière ainsi que des  de nombreux étudiants clermontois venus mettre en avant leur expérience et leur sentiments à propos du stage d’initiation à la vie professionnelle de fin de  sixième année, dit stage actif, en milieu libéral.

Ces journées ont permis, grâce à de nombreuses tables rondes et divers groupes de travail, de pointer du doigt :

  • les objectifs du stage actif,
  • les modalités d’organisation existantes à ce jour,
  • ainsi que les perspectives d’avenir.

L’UNECD a apporté sa pierre à l’édifice en présentant durant une après-midi, un état des lieux descriptif et inédit, des différents stages actifs à travers la France, via le compte-rendu de son enquête réalisée en Mai dernier auprès des représentants étudiants des différentes associations étudiantes.

Grâce à cela, il a été expliqué à l’auditoire, les nombreuses disparités d’organisation de ces stages, pouvant aller d’une demi-journée chaque semaine pendant la sixième année (exemple de l’UFR de Nice), jusqu’à un stage d’immersion totale pendant deux mois durant le second semestre de cette même année (exemple de l’UFR de Clermont-Ferrand).

D’autre part, l’évaluation de ces stages est réellement aléatoire, et plusieurs représentants étudiants d’UFR nous ont rapporté l’absence de réunions d’information pré-stages, voire de réunion de débriefing en aval des stages. 

Enfin, l’UNECD se plaint du manque de connaissances des praticiens libéraux sur le territoire français, tous ne connaissant pas l’existence de ce type de stages dans le cursus d’études odontologiques ; et surtout, tous ne sachant pas comment prendre en charge ce type de stagiaire dans leur cabinet dentaire.

En conclusion, ces Journées Nationales ont eu le mérite d’entrevoir, du moins de méditer à des solutions d’avenir de ces stages actifs incontournables de notre cursus.

L’UNECD s’est jointe au consensus dicté par l’ensemble des personnes présentes, qui se veut être non pas une rapide future uniformisation, qui serait utopiste et difficilement réalisable au vu des multiples modes d’organisation des centres hospitaliers de soins dentaires et des UFR, mais plutôt un modèle de cadre vers lequel les UFR devraient tendre, à savoir :

  • un stage en immersion totale, de 3 jours par semaines, à un temps plein d’au moins 6 semaines consécutives
  • la multiplicité des terrains de stages
  • le respect de la loi (250 heures de stages actifs)
  • une harmonisation de l’évaluation des stages dans toutes les UFR
  • la présence d’un service propre à l’organisation de ces stages, au sein de l’UFR
  • le choix du terrain de stage par le futur stagiaire
  • une évaluation de ces stages uniformisée (rapport de stage, rapport d’activité du stagiaire, évaluation du stage par le maître ET par le stagiaire)
  • une campagne d’information à destination de tous les praticiens de France, sur le stage actif, via un moyen de presse professionnelle (La Lettre de l’Ordre a été citée en exemple, approuvée par le Secrétaire National de l’Ordre présent)